Les Foufounes Électriques
« L’établissement des Foufounes Électriques était à l’époque du Red Light, un repère de gangsters italiens et un bar de danseuses qui fût abandonné suite aux lois municipales de Jean Drapeau. C’est en 1979 qu’un groupe de musiciens décident de réhabiliter l’endroit et de nommer le nouveau bar Les Clochards Célestres. Quatre ans plus tard, trois propriétaires vont louer l’endroit pour former le bar les Foufounes Électriques. (…) On construit alors une murale extérieure qui donne le ton de l’ambiance intérieure. Une murale construite par un collectif d’artistes résidents dont : Zilon, Gaudreau, Pedneault et Desautels. »
Marianne Palardy,
2008, Les Foufounes Électriques : de l’underground à l’overground, Mémoire de maîtrise en sociologie, UQAM, Montréal
Performance et improvisation
« Toujours en marge de l’institution artistique, le cabaret Les Foufounes Électriques est le lieu incontournable de la New Image québécoise. Les scéances de peinture en direct, largement popularisées par les médias, cristallisent les moments forts de l’histoire de ce renouveau pictural. Les artistes Nycol Beaulieu, Louis-Pierre Bougie, Frank Chatel, Reynald Connolly, Bob Desautels, Robert Deschênes, Pierrot Gaudreau, Jean-Pierre Gagnon, Serge Lemoyne, Gigi Perron, Michel Pedneault, Geneviève Morin, Anonyme Sansregret, Josette Trépanier, Armand Vaillancourt et Zilon en sont les principaux artisans et protagonistes. Portés par la pratique de la performance et l’improvisation (qui gagne le théâtre), les artistes de la peinture en direct se manifesteront en Europe et aux Etats-Unis, proposant un apport typiquement québécois au renouvellement de cette pratique artistique. »
Jean Paquin,
2000, L’expressionnisme postmoderne au Québec 1981-1987, sous la direction de Guy Bellavance, Monde et réseaux de l’art : Diffusion, migration et cosmopolitisme en art contemporain, Montréal, Liber